On ne dit pas…

À bientôt mais à tantôt
Au revoir mais bonjour
Aspirateur mais balayeuse
Avoir la poisse mais être badlucké
Ballon mais balloune
Baskets mais espadrilles
Boisson mais breuvage
Bonnet mais tuque
Bureau de tabac mais tabagie
C’est cool mais c’est l’fun
C’est embêtant mais c’est tannant
C’est mignon mais c’est cute
C’est nul mais c’est plate
C’est ringard mais c’est quétaine
C’est super ! mais c’est écoeurant !
C’est cher mais c’est dispendieux
Chaussettes mais bas
Débardeur mais camisole
De rien, il n’y a pas de quoi mais Bienvenue (de l’anglais welcome)
Déjeuner mais dîner
Des couverts mais des ustensiles
Des gants mais des mitaines
Descendre mais débarquer (du bus, du métro)
Dîner mais souper
Disputer mais chicaner
Email mais courriel
Embêter mais achaler
En solde mais en spéciale, en vente
Éteindre la lumière mais fermer la lumière
Être indécis mais être branleux
Etre fauché mais être cassé
Faire du shopping mais magasiner, faire du magasinage
Faire les courses mais faire l’épicerie
Fermer la porte mais barrer la porte
Fesses mais foufounes
Froid mais frette
Gentil, charmant mais fin
Ici mais içitte
Idiot, imbécile mais cave
Insectes mais bibittes

J’ai des difficultés à faire quelque chose mais j’ai de la misère à…
Je me sens pas bien mais j’file pas
Jouets mais bébelles
L’épicerie mais le dépanneur
La voiture mais le char ou l’auto
Lâcher un peu mais donner du lousse
Les toilettes mais la salle de bain (ou la toilette)
Lourd mais épais (quelqu’un de)
Mais mais blé d’Inde
Ma petite amie, ma femme, ma conjointe mais ma blonde
Maintenant, actuellement mais présentement
Menu mais table d’hôte
Mettre dehors mais crisser (crisser son camp = dégager)
Mon (téléphone)portable mais mon cellulaire
Mon mari, mon conjoint mais mon chum
Nu-pieds mais gougounes
Parler mais jaser
Pas du tout mais pantoute
Pas mal mais pas si pire. pas pire
Pas de problèmes mais pas de troubles
Peint mais peinturé
Perdre son temps, déconner mais niaiser
Petite culotte, slip, dessous mais bobettes
Pénible mais toffe
Péter un plomb mais capoter
Plein de trucs à faire mais une coupe de trucs à faire
Pleurer mais brailler
Regarder un film mais écouter un film
Rendre service a quelqu’un mais accomoder
Se plaindre mais chialer
Serpillère mais mop
Sopalin mais papier roulant
Testicules mais gosses
Tshirt mais chandail
Une allumeuse mais une Agace-pissette
Un appartement mais un condominium (appart = condo)
Un bonnet mais une tuque
Un job mais une job
Une blague mais une joke
Une chanson mais une toune
Yaourt mais yogourt…

24 commentaires pour On ne dit pas…

  1. Mab dit :

    Pratiquement tout est vrai. Il y a certaines expressions que je n’ai jamais dit (comme une agace-pissette. Je dis allumettes.), mais cela dépends de la région.

    Alors, comment est Montréal ?

  2. charestdecrisse dit :

    La cuvette mais la bol

  3. Thierry dit :

    Toffe cela doit provenir de l’anglais tough

  4. hiomikil dit :

    Regarder un film mais écouter un film

    comme la radio XD

  5. Ping : Anonyme

  6. VILLAIN dit :

    Merci, c’est précieux en tant que futur immigrant!! On retrouve beaucoup de mot ancien français qui c’est perdu.
    À tantôt!!

  7. Génial!! Merci beaucoup pour cet aperçu du Québec!!!! Je n’ai retrouvé que quelques termes qu’on utilise aussi en Suisse, comme souper, mais je me suis bien poilée! J’imagine les quiproquos et yeux ronds que tu as du faire au début!!

    Si cela vous intéresse, je répertorie les mots suisses, les « helvétismes » sur mon blog.

  8. Beatrice dit :

    On sent le vécu!!!

  9. Sibyl dit :

    Bonsoir, chère immigrée française. Perso, j’ai une collègue de travail qui vient de Grenoble et, j’avoue, j’adore nos conversations. Nous sommes curieuses toutes les deux des expressions de l’autre. Mais, si tu me permets, j’ai envie d’apporter de petits bémols à ton lexique. Faut savoir, qu’au Québec, la langue de mes grands-parents était issue de votre vieux français. Maintenant, le français parlé des plus jeunes est plus « européen ». Mais, oui, il subsiste des traces, qui me sont soulignées par ma nouvelle amie. Je suis québécoise et j’en suis fière !

    On ne dit pas…

    À bientôt mais à tantôt (Si je dis « à tantôt, c’est que toi et moi savons à quel moment on va se revoir, habituellement dans la journée. J’utilise « À plus » ou « Salut », lorsque je ne sais pas quand on va se revoir. Mais c’est vrai, le « à bientôt » n’est pas très utilisé).
    Au revoir mais bonjour (Au revoir, c’est des adieux définitifs. Bonjour, c’est une entrée en matière. On dit plutôt « Salut », pour terminer une conversation.
    Aspirateur mais balayeuse (Ah, ça non. C’est un niveau de langage. Chez moi, je passe l’aspirateur).
    Avoir la poisse mais être badlucké (Exact. « Poisse », on ne connait pas. Bad lucké, oui. Mais je ne l’utilise pas. Je prèfère le terme « malchanceuse »).
    Ballon mais balloune (Exact. Certains sont tentés d’utiliser « balloune », pour ballon de baudruche. Dans ce cas, un ballon, c’est pour le sport, basket, soccer et etc. N’empêche, les seules fois où j’utilise le mot « balloune », c’est comme dans « péter la balloune »; Qui veut dire échouer au test de l’alcoolotest de la police.
    Baskets mais espadrilles (Exact. Mais espadrilles, ça ne se dit qu’à Montréal. En Estrie, on dit « Snicks » ou, plus « françaisement correct », souliers de course).
    Boisson mais breuvage (Y a un flou, là-dessus. J’aime pas le mot « breuvage », mais, dans ma tête de Québécoise, « boisson » = alcool.
    Bonnet mais tuque (Une tuque, c’est un truc en laine, avec, accessoirement, un pompon sur le dessus et qu’on ne porte seulement qu’en hiver. De bonnet, je ne connais que ceux de douche. Mais il y a aussi les bonnets d’âne et les bonnets pour dormir. Mais ça, on connaît pas …).
    Bureau de tabac mais tabagie (Je ne connais pas le concept des bureaux de tabac mais, ici, une tabagie, c’est l’endroit où on peut acheter cigarettes, cigares et revues. Évidemment, pour assurer la rentabilité, on y vend aussi des produits dérivés, comme des figurines de bandes dessinées, des jeux et des cartes de jeux).
    C’est cool mais c’est l’fun (Nan. Les deux se disent autant, maintenant).
    C’est embêtant mais c’est tannant (Tannant, pour moi, veut dire irritant, dérangeant. Comme une personne tannante. Mais dès que la personne quitte la pièce, y a plus rien d’embêtant).
    C’est mignon mais c’est cute (Ouepp).
    C’est nul mais c’est plate (Tiens, tiens. Pour moi, ce qui est nul, n’a pas beaucoup d’intérêt. Alors que plate, c’est juste très ennuyant. J’y vois une différence).
    C’est ringard mais c’est quétaine (Hé hé ! comme les années 70 !)
    C’est super ! mais c’est écoeurant ! (Nan. C’est super, on le dit. Le « c’est écoeurant », on le dit juste pour quand la bouffe est trop bonne. Là-dessus, ma copine française assimile, avec raison selon le Petit Robert, le mot « bouffe » avec de la gloutonnerie. Mais, au Québec, la bouffe, c’est juste le bon manger).
    C’est cher mais c’est dispendieux (?)
    Chaussettes mais bas (On ne connaît pas la différence entre les bas et les mi-bas …)
    Débardeur mais camisole (Je ne connaissais pas le marcel ! Pour moi, un débardeur, c’est un mec qui travaille sur les quais …).
    De rien, il n’y a pas de quoi mais Bienvenue (de l’anglais welcome) (de moins en moins utilisé).
    Déjeuner mais dîner (Évid. Un français de ma connaissance m’a dit que notre terminologie, pour les repas faisait très vieille France, et un peu snob …).
    Des couverts mais des ustensiles (Exact. Quoique  »ustensiles » a un sens plus large. Ce sont aussi tous les instruments faits pour cuisiner).
    Des gants mais des mitaines (Ah, ça, non. Gants et mitaines, c’est pas pareil. Les gants ont des doigts; les mitaines n’en ont pas, ce sont vos moufles. Toutefois, ce que vous appelez mitaines, soit des gants qui ne recouvrent pas le bout des doigts, n’a pas d’équivalent ici. Ça reste des gants …)
    Descendre mais débarquer (du bus, du métro) (Niveau de langage, encore).
    Dîner mais souper (idem que ma remarque précédente).
    Disputer mais chicaner (Exact).
    Email mais courriel (Niveau de langage, encore).
    Embêter mais achaler (Exact).
    En solde mais en spécial, en vente (Exact).
    Éteindre la lumière mais fermer la lumière (Niveau de langage).
    Être indécis mais être branleux (Branler, oh que c’est vieux comme mot !).
    Etre fauché mais être cassé (Exact).
    Faire du shopping mais magasiner, faire du magasinage (Ouepp !)
    Faire les courses mais faire l’épicerie (Exact).
    Fermer la porte mais barrer la porte (J’y vois une différence, là. Fermer la porte, ce n’est pas la verrouiller).
    Fesses mais foufounes (Foufounes, c’est enfantin. On dit fesses et cul).
    Froid mais frette (Ça c’est charmant. Même ma copine de Grenoble dit frette ! On dit frette, quand c’est plus que froid …).
    Gentil, charmant mais fin (J’avoue, celle-là, je ne la comprends pas).
    Ici mais içitte (Niveau de langage).
    Idiot, imbécile mais cave (Ou con. C’est de plus en plus usité, ici).
    Insectes mais bibittes (Ah, ah ! Les insectes, c’est les petites bêtes de nos bois. Mais les bibittes, ce sont celles qui se font un plaisir de nous mordre, un soir d’été. Et faut pas oublier nos bibittes à sucre, nos accros à cette douceur).

    J’ai des difficultés à faire quelque chose mais j’ai de la misère à… (Oh, la misère, on connait !).
    Je me sens pas bien mais j’file pas (Nan. les deux se disent).
    Jouets mais bébelles (Oh. Bébelles, t’as dû découvrir ça dans nos vieilles chansons …)
    L’épicerie mais le dépanneur (Oh, C’es pas le même concept ! Une épicerie, c’est une grande surface où on retrouve de tout, mais qui ferme généralement à 21 h. Un dépanneur, c’est un peu comme une tabagie, mais on y retrouve, en plus, des produits de consommation courante comme le lait, le pain, les conserves, de la bière et du vin, des aspirines ou du papier cul.. Ça ferme, en général, à 23 h … donc, ça dépanne.
    La voiture mais le char ou l’auto (Char, c’est un autre niveau de langage. Mais oui, l’auto, j’utilise le mot).
    Lâcher un peu mais donner du lousse (Exact).
    Les toilettes mais la salle de bain (ou la toilette) (Moi, je préfère dire le petit coin).
    Lourd mais épais (quelqu’un de) (ou cave, ou con …).
    Mais mais blé d’Inde (Ouepp ! C’est sans doute un mot indien).
    Ma petite amie, ma femme, ma conjointe mais ma blonde (Là, je suis surprise. Oui, le « ma blonde » est très usité, et ça peut remplacer le « ma femme » ou « ma conjointe », parce que c’est presque la même chose. « Petite amie, par contre, ne se dit pas ici …
    Maintenant, actuellement mais présentement (?)
    Menu mais table d’hôte (Nan. Un menu, c’est l’offre du restau. La table d’hôte, ce n’est que le menu du soir …).
    Mettre dehors mais crisser (crisser son camp = dégager) (Au Québec, on peut mettre quelqu’un dehors. Mais on lui dit de s’en aller. Crisser, c’est un autre niveau de langage. Mais dégager, pour ce sens, on connaît pas).
    Mon (téléphone)portable mais mon cellulaire (Jadis, un portable, c’était un ordi. Maintenant, c’est un cellulaire. J’en perds mon latin avec cette évolution techno !).
    Mon mari, mon conjoint mais mon chum (Idem. Un chum peut aussi être un mari ou un conjoint. Ça fait juste en sorte de ne pas souligner le lien marital. On a pas besoin de ça ! On a un amoureux. C’est tout.
    Nu-pieds mais gougounes (Perso, je préfère le mot « sandales ». Des gougounes, c’est le truc en plastique mou, pour la piscine.
    Parler mais jaser (On fait les deux. Mais jaser, c’est du vocabulaire de ma grand-mère. C’est un ajout au dico, n’est-ce pas ?).
    Pas du tout mais pantoute (Niveau de langage).
    Pas mal mais pas si pire. pas pire (On ne se plaint pas, les québécois. On passe de +30 degrés à – 30 degrés, dans un court laps de temps. Alors, on est un peuple qui doit faire face à des réalités extrèmes. Sommes-nous plus tolérants ? OUI.).
    Pas de problèmes mais pas de troubles (Ou entendu très souvent … pas prob).
    Peint mais peinturé (J’avoue, on a du mal avec ce verbe).
    Perdre son temps, déconner mais niaiser (Si niaiser c’est rien faire de productif, j’achète).
    Petite culotte, slip, dessous mais bobettes (Ouepp. Bobettes. Sinon, petite culotte, on connaît).
    Pénible mais toffe (Toffe, est plutôt remplacé par « dur ».
    Péter un plomb mais capoter (Mouais)
    Plein de trucs à faire mais une coupe de trucs à faire (*une couple* ça vient de l’anglais ?).
    Pleurer mais brailler (ma grand-mère braillait …)
    Regarder un film mais écouter un film (Si c’est vrai, les Français sont plus visuels que les Québécois. J’écoute la télé et la radio. Faudrait s’en remettre au bon docteur Lafontaine, pour ça … Je ne suis pas visuelle,
    Rendre service a quelqu’un mais accomoder (un autre mot que ma grand-mère reconnaîtrait. Mais ça a donné place à « accommodements raisonnables ».
    Se plaindre mais chialer (Un autre ajout à la langue ?).
    Serpillère mais mop (Moppe. Ça doit venir de l’anglais).
    Sopalin mais papier roulant (? Papier roulant ? Scott towels, peut-être?).
    Testicules mais gosses (Niveau de langage. Mais oui, c’est encore utilisé comme « partir juste sur une gosse »).
    Tshirt mais chandail (Nan, Un T-shirt, a des manches courtes. Un chandail a des manches longues).
    Une allumeuse mais une Agace-pissette (Niveau de langage. Quoique, en langage plus soigné, je n’ai pas la traduction. Mais quand on en voit une, une fille comme ça, pas besoin de mot…).
    Un appartement mais un condominium (appart = condo) (Oups ! autre erreur. Un appart est un bien loué. Qui, à terme, ne nous appartient pas. Un condo, c’est un appartement qu’on achète. Et qui, à terme, a la même valeur qu’une maison.
    Un bonnet mais une tuque (Déjà répondu).
    Un job mais une job (Exact).
    Une blague mais une joke (Exact. Quoique, les deux se disent. Niveau de langage).
    Une chanson mais une toune (Idem. Les deux se disent. Niveau de langage).
    Yaourt mais yogourt…(Exact !)

    Salutations !

    • Annick Korini dit :

      j’ai bien aimer ces expressions et elles m’ont bien fait rire, merci. Je vais venir à Montréal voir ma fille en mai et cette liste d’expressions va bien m’aider pour parler avec les gens, les comprendre et ne pas me faire charrier à tout bout de champs. Je m’en réjouis à l’avance. Une question : une jeune femme Montréalaise étant heureuse que je vienne en mai m’a dit sur facebook « je serai heureuse de te recevoir » que dois-je comprendre? là j’ai un peu peur de ne pas comprendre exactement. Je vous remercie pour la réponse. A bientôt

    • Eve dit :

      Curieusement, on dit regarder un film en France mais écouter un film au Québec, mais les films sont disponible en « audiodescription » en France et en « vidéodescription » au Québec. Paradoxe !

  10. Camille dit :

    lessive mais détergeant 😀 j’ai trop buggé au provigo devant les bidons attention irritant détergeant à linge XD

  11. Julie dit :

    capoter peut aussi vouloir dire : « avoir eu un coup de cœur » ou bien « j’en suis tombé à la renverse » ; pour sopalin, moi j’entends plutôt « essuie-tout » ; « est-ce qu’elle est rentrée a matin? » pour « est-ce qu’elle travaille aujourd’hui ? » ;
    Un québécois m’a aussi expliqué que le mot « dispendieux » est mal utilisé par les gens. Oui ils disent « dispendieux » pour vouloir dire « très cher » mais en fait, ça voudrait dire que c’est cher dans le temps, à l’utilisation. Par exemple, si on hésite entre 2 voitures à 15 000 dollars et qu’il y en a une plus dispendieuse que l’autre, ça veut dire qu’à long terme, il y en a une qui coûtera plus cher en réparations chez le garagiste, ou en consommation d’essence par exemple.
    Baladi pour « danse orientale ».
    Ça fait plaisir! pour « de rien ».
    Entrevue pour « entretien professionnel ».
    un pousse-mines pour « porte-mines » ou « critérium »
    un crayon pour « stylo »
    un crayon à graphite ou crayon noir pour « crayon ».
    le mettre à côté pour dire « faire tomber »
    briser quelque chose pour « casser quelque chose »
    un toutou pour « un doudou ou peluche »
    Des fois ils ont l’art de rajouter des adjectifs pas forcément utiles à la compréhension.. Je travaille dans un magasin qui vend des cartes parmi d’autres choses et on me demande souvent « une carte de souhait pour un anniversaire de naissance ».
    un bol à café… alors là je suis pas sûre, sûre… apparemment, c’est pas une mug, c’est pas un bol usuel non plus… mais un genre de bol usuel avec une anse pour le tenir. à vérifier.
    un appui-porte pour un « arrêt de porte »
    Ah oui, j’oubliais ! : un chou pour appeler le noeud qu’on colle sur un emballage cadeau, celui qui a une forme d’étoile un peu.

    Je dois en oublier…mais à travailler au magasin, certains clients me font certains demandes que je suis vraiment incapable de comprendre. Je dois faire semblant de ne pas être sûre d’en avoir et de devoir vérifier au près de ma collègue pour en fait aller leur demander la traduction. Et quand c’est l’accent que je ne comprends pas, je dois carrément amener le client à la collègue et lui demander de répéter la question. Mais des fois c’est pas juste moi, même mes collègues québécoises peuvent avoir des difficultés à interpréter…

    Faudrait sortir un dictionnaire de traduction bientôt !

    Bonne journée à toi et au plaisir de te lire !

    • Zahra dit :

      Ah non, une doudou et un toutou sont deux choses différentes:

      Une doudou, c’est une couverture ou un drap. Pensez à Linus dans Charlie Brown.

      Un toutou, c’est un animal en peluche.

      Ce que j’ai vu dans les livres français pour enfants me laisse croire que les deux sont interchangeables chez les cousins.

      Et au sujet du déjeuner… La version québécoise est, étymologiquement, plus correcte que la version française: on termine le jeûne de la nuit au déjeuner. Dé-jeûner, pour ne pas être subtile du tout. 😛

      D’ailleurs, le breakfast anglophone est construit de la même façon.

  12. fredostar dit :

    une gomme pour une efface
    un chewing-gum pour une gomme (gum), moment déconcertant quand un élève français demande à son voisin une gomme et que l’autre lui tend un chewing-gum, il faut donc dire une efface
    une trousse pour une boîte à crayons (ou dès fois une boîte à outils)
    un cartable pour un classeur …
    bref un grand moment quand on arrive au Québec et qu’on prépare la rentrée scolaire !!! mais tellement drôle !!!
    ah oui.. des rollers pour des patins à roues alignées.
    un maillot de bain pour un speedo

    j’adore ces petits moments où français et québécois se regardent dans le blanc des yeux sans un mot cela veut dire qu’une des deux personnes n’a rien compris à ce que vient de dire l’autre !!
    🙂 cela fait 4 ans que nous sommes au Québec et c’est toujours un vrai plaisir !!!!!!!!!!!!

  13. fredostar dit :

    oups j’ai inversé : un classeur se dit cartable et un cartable un sac à dos

  14. Sandra dit :

    Blé d’Inde: en fait c’est Jacques Cartier qui à son arrivée, se croyait en Indes. Les AmérINDIENS faisaient la culture d’un blé indigène, qu’il a appelé : blé des Indes ou blé d’Indes – notre maïs…

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